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Yvenou Critiquer - ( aka Yvenou sur Youtube )
7 septembre 2020

Critique #29 : Palm Springs, Andy Samberg à son apogée !

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Bonjour, bonsoir à tous et bienvenue dans une nouvelle critique ! Aujourd'hui on va parler d'amour, de mariage, de Californie et de temps. Aujourd'hui on va parler du premier film de Max Barbakow , on va parler de Palm Springs .

 

En cette période compliquée, comme vous le savez, nombres de films devant sortir dans les salles obscures ont été reportés, souvent des films assez attendus. Cependant, les sorties sur les services de S.V.O.D (Netflix, Prime Vidéo, Hulu, …), elles, ont été conservés y compris les films dont peu de personnes avaient entendus parler. Et aujourd'hui c'est de l'un de ceux-là dont on va parler puisqu'on va parler de Palm Spring une exclusivité de la plateforme Hulu.

 

À l'opposé de certaines fois où mes critiques peuvent être lues sans avoir vu le film, ici je vous conseillerai franchement de trouver un moyen de le voir et ce, sans vous renseignez dessus auparavant ! Je vous garantis que l'expérience n'en sera que meilleur, et sur ce, entrons dans le vif du sujet, et vous le devinez il y aura des SPOILERS.

 

À la base malgré qu'il m'ait été conseillé, je n'avais pas particulièrement envie de regarder Palm Springs ne m'étant pas renseigné dessus, je ne m'étais fié qu'à l'affiche et cette dernière ne me tentait guère. Cependant, la semaine suivante je découvris la sitcom Brooklyn 9 9 et son acteur principal Andy Samberg. Puis, une fois la série terminée je voulu retrouver cet humour que j'avais trouvé dans la performance de Samberg et je vis qu'il était au casting de Palm Springs : je devais donc regarder ce film.

 

Donc, Palm Springs se base sur le principe de boucle temporelle où des personnages revivent en boucle la même journée à l'image d'Un Jour Sans Fin ou plus récemment Happy BirthDead et sa suite. Dans Palm Springs, nous suivons Nyles qui invité à un mariage se retrouve un jour bloqué dans la journée de la cérémonie il finit par y emporter par accident la demoiselle d'honneur Sarah. Ils vont devoir se côtoyer tous les jours ou plutôt tout ce jour qui semble se répéter indéfiniment.

En termes de technique dans un premier temps, je trouve que pour un premier film cette dernière est très maîtrisée. On est ici dans une comédie, et à la manière d'un Edgar Wright qui ne se contente pas de filmer des scènes et de mettre des dialogues comiques, ici la mise en scène fait également partit de l'aspect comique du film. C'est d'ailleurs un des bons points du film, l'aspect comique y est très bon sans pour autant être lourd, ce qui peux souvent arriver dans certaines comédies américaines.

Pour continuer sur la technique, la photographie est également très bien géré (je n'ai hélas pas pu trouver le nom du Directeur de la Photographie), je pense que le décor naturel qu'est la Californie a beaucoup aidé ce niveau-là, c'est toujours agréable d'avoir des décors naturels plutôt que des effets spéciaux ou des décors factices dans les films à mon humble avis.

 

Évidemment comme je l'ai dit plus tôt, ce qui m'a amené à voir le film est la présence de Andy Samberg au casting et je n'ai pas été déçu sur ce point. Même si on a également au casting le fameux J.K Simmons ainsi que Cristin Milioti fameuse actrice de Broadway, je trouve que le film est porté par Samberg non seulement par sa performance (digne héritière de celle du lieutenant Perralta dans B99) mais en plus parce qu'on lui donne le rôle de celui qui doit expliquer les règles de la boucle enfin de ce qu'il en a compris. Cependant même si Samberg est brillant dans son rôle de jeune adulte désabusé il ne faut pas pour autant dénigrer le deuxième personnage principal qui est joué par Cristin Milioti. Elle donne aussi une très belle performance dans le rôle de la grande sœur de la mariée semblant bien déprimée dans un premier temps puis qui va faire en sorte de s'adapter et même à s'échapper de sa situation !!Et il nous reste le dernier personnage coincé dans cette boucle que l'on voit beaucoup moins joué et par J.K Simmons (principalement connu pour son rôle de JJJ dans les SpiderMan de Sam Raimi) qui je trouve joue parfaitement par rapport à son rôle de père frustré de pas voir ses enfants grandir au point d'en devenir violent envers celui qu'il juge coupable.

 

Je vais maintenant passez au point du scénario et comme pour Vaïana (dont j'ai parlé dans ma dernière critique) ici le scénario en soi, ou la trame n'est pas aussi importante que les personnages. Justement encore une fois, le scénario est là pour accompagner les personnages vers une évolution. La plus flagrante étant celle du personnage d'Andy Samberg : Nyles. Quand le film commence, ce dernier est bloqué depuis très longtemps dans la boucle et a perdu espoir d'en sortir, il y est depuis tellement longtemps qu'il connaît tous les événements de la journée par cœur. Cependant, quand on découvre la personnalité de Nyles, on se rend compte qu'il était bloqué bien avant d'être dans la boucle, c'est un adulte qui n'a pas d'objectif et qui n'avance pas dans vie peu importe le plan sentimental ou professionnel. Cependant, la boucle n'a pas pour but qu'il s'améliore en soi puisqu'il s'agit « simplement » d'un problème quantique sur lequel il était tombé par hasard. La boucle va quand même lui permettre d'avancer seulement parce qu'il y entraîne Sarah pour qui il va développer des sentiments. Les deux personnages ont besoin de changer leur mentalité et d'évoluer et ce n'est qu'au contact de l'autre qu'ils vont pouvoir le faire en acceptant de faire des compromis notamment. C'est en effet, quand il se rend compte qu'il va perdre Sarah qu'il est prêt à risquer sa vie et donc à avancer. D'ailleurs pour cela, ils doivent avancer littéralement dans l'inconnu …

 

Comme je l'ai dit avant, j'ai beaucoup apprécié la performance de Samberg et pourtant ce rôle d'adulte qui reste un grand gamin immature c'est également celui qu’il tient dans la sitcom qui lui a donné sa notoriété et c'est rarement bon signe d'être affilié au même type de rôle.

Cependant, je trouve que le rôle est écrit pour lui, il semble jouer le même genre de personnage que Perralta mais je trouve qu'il y ajoute un je ne sais quoi qui rend ce personnage tout aussi attachant sans pour autant en être une copie conforme.

 

Un premier film donc sur un thème très exploité mais jamais de cette façon, qui ne se prend pas trop la tête avec son intrigue temporelle pour se concentrer sur des personnages et leurs histoires d'amour naissante. En revanche... je ne comprends toujours pas pourquoi les dinosaures...

Sur ce à bientôt !

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